Bientôt...Bientôt...
« SOYONS DIVINS »
Une création de Jean Marc dos Santos
arrangements d’Olivier Martin et José Landa
NOUGARO : L’HOMME MONDE.
Disparu il y a 10 ans, Claude Nougaro, le jongleur des mots,
l’équilibriste du verbe fut aussi un homme monde, un
découvreur de continents musicaux. L’Amérique du Nord,
du Godspell au Jazz de Mingus, L’Afrique, locomotive d’or
de son amour sorcier, le sous continent brésilien, sa
« patrie cardiaque ».
Claude fut, avec Gainsbourg et quelques rares autres, l’un
des plus fervents propagateurs du pollen international de la
musique, de ce que Fela appelait « L’arme du futur ».
Jean Marc dos Santos, qui fit ses premières armes
musicales à vingt ans dans la Compagnie Lubat,
accompagna durant un an les turpitudes nougaresques,
jusqu’à un Olympia d’un mois qui résonnait comme un
tambour de guerre aux accents
du trio Vander/Michelot/Lubat.
Devenu lui même chanteur et conteur, il s’est colleté au
répertoire de « l’éminence grise de la ville rose » à
plusieurs reprises.
En 2011, il présente une création au Festival de la Chanson
Française du Pays d’Aix en présence d’une Hélène Nougaro
émue qui le gratifie d’un « gonflé et sublime », résonnant
toujours à ses oreilles.
L’année suivante, c’est dans le décor magique des Mines de
Bruoux, enchâssé dans une falaise d’ocre de 25 mètres de
hauteur que le spectacle est capté par l’équipe de Jean
Pierre Zirn, pour un documentaire sur Nougaro en
préparation.
Depuis, Jean Marc dos Santos, souvent suivi par les
caméras de La Seine TV, présente différentes versions de
« Soyons divins », à Bruxelles avec un trio brésilien et un
quintet de Jazz ou en duo intimiste avec son frère d’âme, le
guitariste José Landa au mythique cabaret parisien « Au
Port du Salut ».
La rencontre avec le pianiste, accordéoniste, arrangeur
Olivier Martin est déterminante.
Les trois complices se posent alors quelques questions de fond… et de forme.
- Et si Nougaro avec croisé la Salsa ? l
Le Reggae ?
- Et si le Petit taureau était né dans une guitare flamenca ?
- A quoi ressemblait un Nougayork écrit après le 11 septembre et l’avènement des musiques électroniques ?
« Soyons divins » propose quelques réponses à ces
interrogations dans
un récital hors normes et haut encouleurs
qui tente de réinventer l’inventeur et en
redécouvrant le découvreur.